2025 s’annonce comme une année charnière pour l’industrie textile. Entre nouvelles lois et régulations, l’Europe met les bouchées doubles pour rendre le secteur plus propre et plus juste. On vous résume les trois grandes réformes qui vont (un peu) bousculer les choses.
Bye-bye déforestation
Depuis fin 2024, un règlement est entré en action pour dire stop à la déforestation. L’idée, c’est simple : si votre cuir, caoutchouc ou viscose vient de terres déboisées, vous ne passez pas. Pour le moment, seules les grandes entreprises sont concernées, mais dès le second semestre 2025, les PME devront aussi s’y plier. En gros, les marques doivent prouver que leurs matières premières respectent les forêts. Une belle avancée pour éviter que nos vêtements ne contribuent à raser la planète.
Du travail forcé ? Non merci
Autre nouveauté : l’Europe veut faire le ménage sur les produits fabriqués dans des conditions douteuses. La cible ? Ceux issus du travail forcé, comme ce qu’on a vu au Xinjiang ou au Myanmar. Trois types de produits sont visés : ceux fabriqués dans des conditions vraiment abusives, ceux venus de pays hors UE, et ceux qui ont un gros impact sur le marché européen. Pour gérer tout ça, l’Europe met en place un portail et un réseau d’experts. Par contre, c’est encore aux autorités locales de faire les enquêtes. Un bon début, même si certains pensent qu’on pourrait aller encore plus loin.
L’étiquette environnementale, bientôt partout ?
Enfin, on parle beaucoup de l’étiquetage environnemental. Ça aurait dû arriver en 2024, mais on y est presque ! Grâce à un outil nommé Ecobalyse, on pourra bientôt savoir tout sur l’impact d’un vêtement : CO2, microplastiques, durée de vie… Ça permettra de faire des choix plus éclairés. Mais pour l’instant, les conditions sociales ne sont pas prises en compte, et les tests sont toujours en cours. C’est un chantier long, mais clairement prometteur.
Et maintenant ?
Ces trois réformes montrent que les choses avancent, petit à petit, pour rendre le textile plus responsable. Ce n’est pas encore parfait, il reste du boulot, mais ça va dans le bon sens. Du côté de la France, on attend toujours des nouvelles du texte sur la loi anti-fast fashion, qui traîne à passer au Sénat. Si quelqu’un connaît quelqu’un qui peut lui donner un coup de pouce pour atterrir à l’agenda, on est preneur ! En attendant, à nous, consommateurs, de soutenir les marques qui jouent le jeu et respectent déjà ces nouvelles règles. Affaire à suivre ! 🌱
Je m’appelle Marie, je suis la co-fondatrice de WeDressFair, mais au fond je reste cet enfant, disons-le, un peu chiant 😇, qui demande 150 fois pourquoi dans la journée. Alors j’ai fait de ma passion du "pourquoi", une série d’édito (très intéressants) à lire toutes les semaines dans votre boite email, à écouter sur les réseaux et à retrouver sur notre site. Ça parle évidemment de notre rapport au textile, mais pas que.. Je vous laisse découvrir.
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