Catalogue
Vêtements
Par catégorie
Par style
Par critère
Chaussures
Par catégorie
Par critère
Accessoires
Par catégorie
Par critère
Sacs
Par catégorie
Par critère
E-shop
Vêtements
Par catégorie
Par style
Par critère
Chaussures
Par catégorie
Par critère
Accessoires
Par catégorie
Par critère
Sacs
Par catégorie
Par critère
Archives
Archives
Lookbook
Concept
La mission WeDressFair
Emmenons la société vers une mode soutenable
Le problème de la mode
L’impact de la mode
Les fiches pratiques
On vous aide à comprendre
Nos enquêtes
On décrypte la mode
La laine est une matière naturelle animale constituée des poils de certains mammifères, tissés pour constituer un textile.
Elle est majoritairement utilisée pour produire des vêtements, notamment des pulls et cardigans. Elle peut aussi servir à créer des couvertures, ou châles. Cependant, toutes sortes d’autres usages sont envisageables : ameublement, tapis, coussins, sacs, bonnets, bijoux et autres accessoires.
La fibre de la laine provient le plus souvent de la toison du mouton, mais elle peut aussi être constituée de poils de chèvres, lapins ou alpagas par exemple. Lorsque la laine est d’une autre origine que celle du mouton, son nom change : on parlera par exemple de cachemire lorsqu’il s’agit d’une fibre provenant de la chèvre cachemire.
Selon l’animal dont ils sont issus, les poils peuvent être plus ou moins longs et plus ou moins doux, ce qui impacte les propriétés du vêtement fabriqué.
La laine conventionnelle a un fort impact environnemental. L’élevage est trop souvent oublié comme cause des gaz à effet de serre. Aujourd’hui, près de 20% de ces gaz sont issus de l’élevage, ce qui est plus important que les gaz produits par les transports par exemple. En Nouvelle-Zélande, 90% des émissions de gaz à effet de serre sont des émissions de méthane, qui proviennent majoritairement de l’élevage de moutons. L’élevage a donc un impact direct sur le réchauffement de la planète.
Il provoque également la dégradation des sols et la pollution des eaux. Des pesticides et insecticides sont utilisés par les producteurs conventionnels de laine, ce qui provoque des érosions des sols, des inondations et peut avoir des effets néfastes sur l’être humain. Ces produits sont interdits dans les élevages certifiés biologiques.
Les conditions d’élevage des moutons diffèrent selon les pays. De plus en plus d’organisations environnementales soulignent les maltraitances que subissent les moutons dans les élevages conventionnels. La pratique du mulesing a été particulièrement décriée. C'est une pratique interdite par les labels biologiques, mais aussi par le label RWS.
En savoir plus sur la laine biologiqueLorsque l’on parle de vêtements en laine aujourd’hui il est très probable que l’on se réfère à une fibre provenant du mouton mérinos. Cette espèce de moutons est reconnue pour la finesse et la blancheur de son poil. Cet article se concentrera donc principalement sur la laine mérinos, la plus courante en matière d’habillement de nos jours.
La laine mérinos est avant tout recherchée pour la qualité des vêtements produits. Sa fibre fine ne pique pas. Elle est parfaite pour faire face à l’hiver puisqu’elle a des propriétés thermorégulatrices. Elle protège très bien du froid grâce à sa fibre qui rend difficile le passage de l’air et absorbe l’humidité à hauteur de 30% de son poids.
La première étape de la fabrication du vêtement est la récolte, autrement dit : la tonte. La tonte est une activité manuelle réalisée à l’aide d’une tondeuse électrique. Parfois, les personnes qui s’en chargent ne sont pas payées à l’heure mais à la quantité de laine récoltée, ce qui peut entraîner des maltraitances animales. La laine biologique est évidemment collectée sans maltraitance de l'animal.
La laine est ensuite lavée, rincée et séchée.
Deux solutions sont alors possibles, la laine peut être soit cardée (c’est à dire démêlée), soit peignée. Cette étape est cruciale afin d’obtenir une laine de qualité, dont les fibres sont lisses. Pourtant, les savoir-faire se perdent dans ce domaine. C’est en tous cas ce qu’avancent les petits producteurs européens.
La laine peut être teinte à toute étape du processus de fabrication. Elle est ensuite filée et mise en pelotte, étape nécessaire à la fabrication d'un vêtement. Enfin, elle peut être soit tricotée, soit tissée en fonction du résultat attendu.
La naissance de la laine remonte environ à 1500 ans avant J.-C. La pratique qui consiste à tondre les moutons est née dans les pays du Nord de l’Europe, notamment en raison du climat qui régnait dans cette zone. Le commerce de la laine s’est ensuite étendu autour de la Méditerranée pour devenir l’une des principales activités textiles en Europe jusqu’au XVIIIème siècle.
Le mouton mérinos est une espèce originaire du Sud de l’Espagne. Du fait des croisements génétiques dont ils sont issus, les moutons mérinos d’Australie produisent de très grandes quantités de laine. Les bêtes sont sélectionnées en fonction de la finesse de leurs poils depuis des générations, c’est la raison pour laquelle la laine mérinos en provenance d’Australie est privilégiée dans l’industrie textile. De ce fait, la production européenne est devenue bien plus marginale de nos jours.
Aujourd’hui, la laine est de plus en plus remplacée par des produits synthétiques comme le polyester ou l’acrylique, préférés par les fabricants pour leurs faibles coûts. Cela explique que la production de laine représente aujourd’hui moins de 2% de la production mondiale de textile totale. La laine est donc une fibre naturelle animale utilisée plutôt pour les vêtements de moyen et haut de gamme.
Depuis déjà plusieurs décennies, la majorité des élevages de moutons mérinos se situe en Australie. L’Australie produit près de 350 000 tonnes de laine par an, soit 17% de la production mondiale, ce qui en fait le 2eme pays producteur de laine au monde. Le premier producteur est la Chine avec 22% de la production mondiale. Les pays qui suivent sont notamment la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l’Iran.
Pays producteurs de laine (en tonnes)