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🕓 Temps de lecture : 3 minutes
Ecrit par Marie le Le 14 avril 2023
Souvent, la mode éthique est perçue comme une mode “de basiques”. Alors oui, les marques éco-responsables en proposent beaucoup, tout simplement, parce qu’un basique ne se démode pas et va avec tout, mais surtout, parce que les processus de fabrication ont tendance à avoir moins d’impact sur l’environnement. En effet, l’impression de textiles n’est pas bonne pour l'environnement et les hommes. On vous explique.
L’impression sur les textiles peut se faire de différentes manières : artisanale ou industrielle.
Voici les méthodes artisanales :
Parmi les procédés industriels, il y a :
L’impression sur les textiles a un impact néfaste sur l’environnement et la santé.
En effet, selon l’ADEME, 20% de la pollution des eaux dans le monde a pour cause la teinture et le traitement des textiles. La teinture des tissus nécessite entre 6 et 9 000 milliards de litres d’eau tous les ans. Par ailleurs, l’eau rejetée par les procédés de teinture contient des produits chimiques (colorants toxiques, métaux lourds…).
D’un point de vue sanitaire, les teintures textiles et les eaux usées rejetées dans la nature, engendrent des irritations de la peau, des cancers, perturbateurs endocriniens, et autres problèmes de santé.
Des alternatives émergent, comme les colorants naturels, l'utilisation d’exosquelettes de coquillage, ou encore des procédés biologiques.
Par ailleurs, des labels de références existent, comme garde-fous garantissant transparence et traçabilité. C’est le cas du label bluesign, créé par l’entreprise suisse Bluesign Technologies AG.
Le label a pour mission d’accompagner les entreprises à adopter une démarche durable sur le long terme. Elle interdit les substances toxiques pour les hommes et l’environnement, s’assure de l’optimisation des ressources et de la gestion des déchets.
Il intervient à différents niveaux de production et vérifie avant le lancement de celle-ci qu’aucune substance toxique n'intervient dans le processus. D’ailleurs, au moment de la fabrication du textile, le label est particulièrement attentif à l’étape de la teinture et des finitions.
Autre label auquel se référer : le Standard 100 by Oeko-Tex®, qui s’assure de l’absence ou de concentration très faibles de substances chimiques nocives ou indésirables.
La qualité d’un vêtement n’est pas le seul critère de durabilité. Deux autres paramètres entrent en jeu sur le nombre de jours de port d’un vêtement :
Pour preuve, 60% des vêtements donnés et triés en 2021, ont été ré-employés. On parle donc ici de durabilité émotionnelle, qui définit la durée de vie d’un vêtement dans nos garde-robes. Cette notion s’applique sur 3 cas sur 5.
Le problème, c’est qu’il est très difficile pour une marque de contrecarrer, aussi bien, le bien aller que la lassitude pour un vêtement. En effet, il est difficile, voire impossible, d’évaluer cette envie d’achat de nouveauté. Les raisons ?
L’avantage de la mode éthique, c’est que celle-ci, dans une optique de durabilité, a tendance à proposer des vêtements basiques, qui peuvent se porter avec tout et qui ne sont pas impactés par les modes.
Vous aimez les imprimés, plusieurs options s’offrent à vous :
Tags : C'est quoi le problème ?, Des vêtements en toute transparence