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🕓 Temps de lecture : 3 minutes
Ecrit par Marie le 23 Septembre 2024
Est-ce que vous vous rappelez qu'en 2019, le gouvernement avait convoqué 150 personnes pour répondre à cette question : "Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d'ici à 2030, dans un esprit de justice sociale" ? La fameuse Convention Citoyenne pour le climat.
Ils n'ont pas gardé grand-chose de ce qui en est sorti (mais ça, c'est un autre sujet), mais ils ont quand même écrit "la loi Climat et Résilience", sur laquelle on trouve "l'affichage environnemental".
Le but ? Je les cite : "l’affichage environnemental sur les vêtements a pour objectif de permettre aux consommateurs d’accéder de manière transparente aux impacts environnementaux de chaque produit qu’il choisit, incitant par la suite à des choix plus éclairés."
Les critères pris en compte pour l'affichage environnemental s'appuyaient, à la base, beaucoup sur ce qu'on appelle "ACV" ou "l'analyse de cycle de vie" du produit. Cette méthode permet d'évaluer l'impact environnemental à partir de données simples comme le type de produit, la matière, le pays de fabrication…
Oui, mais voilà.
Si on s'arrête à l'ACV, on rate un peu la cible.
Je vous donne un exemple très concret : un t-shirt 100% polyester aura un meilleur score, qu'un t-shirt 100% coton biologique avec la méthode de l'ACV.
Pourquoi ? Car l'ACV ne prend pas en compte :
De multiples groupes et scientifiques ont alerté sur ces constatations et exprimé les erreurs que pourraient provoquer la mise en place d'un affichage environnemental uniquement basé sur l'ACV.
Et en avril 2024, l'État a proposé de "corriger" en partie cette méthode en y ajoutant d'autres critères comme :
Et c'est une bonne nouvelle ! Évidemment, il manque encore certains critères (surtout surtout les conditions de travail), mais ça va dans le bon sens.
Je vous montre. J'ai utilisé l'outil que l'État a mis à disposition pour l'affichage environnemental des textiles qui s'appelle ECOBALYSE.
Et j'ai comparé pour vous :
Voilà les résultats (l'impact est exprimé en "μpoints") :
Le t-shirt "fast-fashion" : 1300 μpoints d'impact
Le t-shirt "mode responsable" : 485 μpoints d'impact
1300 / 485 = 2,68 x plus d'impact pour un t-shirt "fast-fashion" VS un t-shirt "mode responsable".
Et, oh tiens !
15,99€ (prix d'un t-shirt "fast-fashion") x 2,68 = 32€ (prix d'un t-shirt "mode responsable"*).
2,68x moins cher = 2,68x plus d'impact sur l'environnement.
La bonne nouvelle ?
Tout le monde va pouvoir voir cette conclusion, car l'affichage environnemental va devenir obligatoire à partir de 2025. D'abord pour les très grosses marques, puis petit à petit pour toutes les marques.
De quoi égayer votre dimanche non ? 😉
*en rajoutant l'impact "économie d'échelle" et respect des conditions de travail.
Je m’appelle Marie, je suis la co-fondatrice de WeDressFair, mais au fond je reste cet enfant, disons-le, un peu chiant 😇, qui demande 150 fois pourquoi dans la journée. Alors j’ai fait de ma passion du "pourquoi", une série d’édito (très intéressants) à lire toutes les semaines dans votre boite email, à écouter sur les réseaux et à retrouver sur notre site. Ça parle évidemment de notre rapport au textile, mais pas que.. Je vous laisse découvrir.
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